Né le 1er mars 1934 à Bruxelles et mort le 20 octobre 2005 à l'âge de 71 ans à Monaco des suites d'une leucémie. Il a travaillé sur de nombreux matériaux et créé sous diverses formes : tapisserie, peintures, timbres-poste, décors de théâtre, etc. D’une formation initiale d’architecte, il abandonne ses études à l’École Saint-Luc au milieu des années 1960 et s’installe à Paris. Il se distingue bientôt dans le domaine de l'illustration par un style (assumant une certaine filiation avec Saul Steinberg) caractérisé par de larges dégradés à l'aquarelle et l'utilisation récurrente de personnages au contour volontairement schématique. Leur expression égarée, leur errance dans de vastes paysages dénudés ou au contraire dans des espaces urbains oppressants et énigmatiques, parfaitement en phase avec les interrogations de la société occidentale de l'après mai 68 constituent sans doute le meilleur aspect de son oeuvre. Ses détracteurs lui reprocheront une évidente mièvrerie, un dessin élémentaire et surtout la réutilisation perpétuelles des recettes ayant assuré son succès commercial. Il crée, en collaboration avec le compositeur Michel Colombier, le générique ouverture et fermeture d’Antenne 2, diffusé entre 1975 et 1984, où ses bonshommes en imperméables s'envolent sur une très mélancolique cantilène pour hautbois et orchestre. C'est probablement son œuvre pour la télévision la plus connue. 1989 marque son succès philatélique et public en France : il conçoit le logo de l’exposition internationale philatélique de Paris Philexfrance 89 et le logo des « oiseaux » qui ont été le symbôle de la commémoration de la Révolution française sur de nombreux timbres et objets commémoratifs dans le monde. Jean-Michel Folon est aussi un ardent défenseur des droits de l'homme, il a notamment illustré diverses campagnes pour Amnesty international. L'artiste possède son propre musée, la « Fondation Folon ». Celle-ci est située dans le parc du château de La Hulpe.
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